Une femme a subi une chimio et une ablation du sein pour un cancer qu’elle n’a jamais eu
Une femme diagnostiquée à tort d’un cancer du sein, a subi l’ablation de ses deux seins, la pose d’un implant et les complications de la chimiothérapie et d’autres effets indésirables de traitement.
Une femme de 28 ans avait subi des mois de chimiothérapie et l’ablation de ses seins pour s’entendre dire qu’elle n’avait en fait pas de cancer.
Elle a été diagnostiquée d’un cancer du sein triple négatif par les médecins à la fin de l’année 2016 et a commencé un traitement pour lutter contre le cancer.
Mais plusieurs mois plus tard, l’hôpital a réalisé son erreur. Et ce, alors que la mère de deux enfants avait déjà subi un traitement intensif, une double mastectomie (ablation des deux seins) et une chirurgie reconstructive.
A part le traumatisme des traitements, elle a également dû faire face au fait que ses implants mammaires augmentent son risque de développer un cancer à l’avenir.
« Ces dernières années ont été incroyablement difficiles pour moi et ma famille », a-t-elle déclaré.
« Apprendre que j’avais un cancer était horrible, mais passer par tout le traitement et la chirurgie pour ensuite s’entendre dire que ce n’était pas nécessaire était traumatisant.
« Comme si ce n’était pas assez grave, je m’inquiète maintenant de la possibilité de développer réellement un cancer à l’avenir en raison du type d’implants que j’ai et je m’inquiète également des complications auxquelles je pourrais être confrontée à cause de ma chimiothérapie.
La patiente a chargé des avocats spécialisés dans la négligence médicale d’enquêter sur l’affaire, qui ont maintenant obtenu une reconnaissance de responsabilité de la part des hôpitaux.
Lors de déclarations à la presse, l’hôpital a dit avoir présenté ses excuses leur patiente, ajoutant que des mesures de sauvegarde supplémentaires étaient maintenant en place.
Cette dernière a déclaré avoir subi un traumatisme psychologique à la suite de cette épreuve et avoir encore des symptômes en cours causés par son traitement.
On lui a d’abord dit que son traitement contre le cancer pourrait entraîner des problèmes de fertilité, mais elle a ensuite eu un deuxième enfant, Louis, qui a maintenant sept mois.
Mais elle n’a pas pu l’allaiter à cause de son traitement.
Elle avait 25 ans lorsqu’elle a été mal diagnostiquée par les médecins après la naissance de son plus jeune enfant.
